15 Juin 2020
La vie n’est pas toujours aisée à bord de « l’Elyscamps ». Nous avons retrouvé des conditions de vol proches de celles des premiers voyages vers la Lune.
L’appareil est petit, la place y a été calculée méthodiquement, nous ne manquons de rien, mais nous n’avons rien de superflu. Il faut avoir un moral d’acier pour résister à l’impression d’enfermement qu’implique l’exiguïté des cabines.
Plusieurs équipages ont déjà dû abandonner, voiles déchirées, moteurs défaillants ; la sélection est sévère, et l’erreur ne pardonne pas. Il est difficile de réparer une avarie, même avec l’aide des navettes suiveuses, et nous craignons à chaque minute l’incident qui marquerait pour nous la fin de la course.
Notre position au classement général est pour l’instant honorable : nous sommes dans les vingt premiers, toutes catégories confondues.
Fasse le ciel que cette bonne performance ne soir pas gâchée par un événement imprévisible…