18 Juin 2020
Aujourd’hui, j’ai pris le temps de visiter la station relais ; elle n’est pas bien grande, et j’en ai eu rapidement fait le tour.
Le spectacle que nous offre ici l’espace n’est pas très varié, la Terre n’est plus qu’une balle de tennis bleuâtre perdue dans le lointain, noyée dans la terrible noirceur du ciel qui nous engloutit. Mars n’est pas encore très visible, et il nous faut connaître sa position avec précision pour parvenir à la distinguer des étoiles les plus lumineuses.
Encore une fois, le vide me donne une impression de stabilité. Il me semble que nous sommes immobiles, alors que « Cassini » est en constante rotation sur lui-même. Le calme qui règne ici transforme le temps en éternité : nous croyons que demain n’arrivera jamais…