13 Juillet 2020
Nous avons maintenant près de douze heures d’avance sur notre rival direct au classement par catégories, mais toujours cette peur de voir un mois d’efforts, de craintes, d’angoisse, mais aussi de joies et de rires gâché d’un geste maladroit.
Les médias de la Terre entière suivent notre course vers « Galilée », les hommes se passionnent pour ce qu’ils ont appelé « Le rallye des étoiles ». Ce n’est pourtant pas la première fois qu’une course dans l’espace est organisée, mais celle-ci est particulière par sa durée, son importance, et surtout, par les moyens mis en œuvre pour garantir la réussite de l’opération.
Nous sommes tous impatients d’arriver à bon port, de goûter enfin les joies de l’espace sans avoir à craindre l’accident ou l’erreur irréparable, de nous reposer de ce mois de tension nerveuse épuisante, et, surtout, nous voulons retrouver la Terre au plus vite.
Sans nous l’avouer, nous regrettons tous notre planète, et comme un navigateur est heureux de retrouver son port d’attache, nous serons satisfaits de retourner sur la Terre, le joyau bleu du système solaire. Dieu sait si le contact avec son sol nous a manqué pendant ce mois entier passé en impesanteur totale à bord de nos appareils. Les stations relais ont beau posséder une gravité artificielle, rien ne ressemblera jamais à cette sensation pleine de pesanteur qui existe sur Terre.